Libérez vous de la dépendance à une drogue légale et omniprésente : LE SUCRE Le fléau de ce siècle
- Stéphanie
- 2 avr. 2018
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 avr. 2018

Votre envie de sucre n’a rien à voir avec votre affection pour le goût sucré ! vous pouvez même être addict au sucre et être un « bec salé » !
Lorsque nous parlons du sucre nous pensons bonbons, gâteaux, chocolats, or il est plus juste de parler de GLUCIDES ; nous les trouvons effectivement dans toutes les sucreries, mais également dans les sucres lents, tels que le riz, pates blanches, pain, céréales….
La problématique de ces 40 dernières années, c’est l’industrialisation de l’alimentation, les produits dits manufacturés pour ne pas dire ultra manufacturés ; tous ces produits ont des conservateurs, additifs, rehausseur de goût à base de sucre ; ainsi donc toute cette alimentation est gorgée de sucre ! c’est le propre de la malbouffe.
Le sucre entraîne une accoutumance physiologique biochimique et psychologique, qui va entraîner une perte de contrôle sur le comportement alimentaire et au-delà de cela, le sucre a aussi une incidence sur nos comportements et nos émotions !
Physiologiquement, le sucre appelle le sucre et là commence un cercle vicieux ; dès que vous consommez un aliment qui contient des glucides, le taux de glycémie (glucose dans le sang) augmente ; pour ramener un taux normal , votre corps via le pancréas va libérer de l’insuline.
Plus vous consommez des aliments contenant du sucre, plus la quantité d’insuline est libérée ; et dans ce cas, il y a une absorption massive qui se fait et le glucose chute très rapidement ; pour pallier à cela et restaurer votre glycémie, vous avez denouveau besoin de sucre !!! et c’est le cercle infernal !
Par ailleurs, le sucre libère des morphines, et active ainsi les zones du cerveau associés au plaisir et à la récompense
; ainsi vous allez chercher votre récompense « sucre » !
La problématique est biochimique également ; le sucre dérègle votre système nerveux, vos système hormonaux ; l’hormone du bien –être, la sérotonine , le Gaba, votre anxiolytique naturel ne font plus leur job ! et vous entrez dans le mal être, dans l’irritabilité, baisse d’énergie…alors pour tenter de vous sentir mieux, vous recherchez du sucre ….et là denouveau ce cercle infernal.
Une expérience sur les souris a été réalisé en donnant du sucre et de la cocaine ; les souris se sont détournées de la cocaine au profit le sucre ! le sucre est plus addictif que la cocaine.
Comme tenu de l’alimentation d’aujourd’hui tant par les produits manufacturés que par l’augmentation des céréales, l’addiction au sucre à considérablement augmenter ; en France, nous sommes passés de 2kg de sucre par personne par an début du 20 ème siècle à 35 kg à ce jour.
Tous ces ajouts de sucre o
nt également habitués nos papilles gustatives à ces nouveaux goûts.
Ce fléau entraîne certes l’obésité, le diabète de type 2 mais un nombre incroyable de maladies même neurologiques.
Psychologiquement, notre éducation a fait du sucre également une récompense ; nous avons crée chez l’enfant le circuit de l’association du sucre à l’effort ou au réconfort ; l’envie de répéter des expériences agréables va provoquer la répétition et donc l’envie de sucre.
La bonne nouvelle, c’est qu
e nous pouvons nous libérer de cette addiction et qu’il existe une synergie de solutions.
La première piste est la conscience, la conscience de ce fléau crée par cette ère de la malbouffe et la conscience de ce que nous mettons dans notre assiette ainsi que le rapport que nous avons avec l’alimentation.
Puis d’autres pistes physiologiques sont indispensables : c’est changer votre carburant au lieu de donner du sucre à votre corps, vous allez lui offrir un carburant d’exception…des protéines et des bonnes graisses » !
Votre organisme va fabriquer le sucre dont il a besoin à partir des lipides et des protéines, c’est ce que l’on appelle la néoglucogenèse.
Naturellement, l’envie de sucr
e va diminuer puis disparaitre ! il ne convient pas de se battre contre cette addiction mais s’accompagner vers le changement.
C’est beaucoup plus simple mais pas simpliste qu’il n’y parait ! mais nous seuls en tant qu’êtres humains avons cet intérêt, pas l’industrie agroalimentaire, pas bigpharma, pas les sociétés de marketing…
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